Case-Study

Ou le récit de mon travail sur Diane di Prima.

L'idée de départ

Pour cet exercice l'envie m'est venue de parler d'un sujet qui me passionne : l'histoire du mouvement beatnik. Vaste sujet, trop sans doute, hors de portée dans le temps imparti. Il était judicieux de réduire le champ.

Ma solution : ne traiter que d'un unique artiste. Cela fait potentiellement moins de contenu à produire, et me laisse une chance de terminer sans m'arracher les cheveux de stress.

La tendance aujourd'hui est à la réaffirmation des artistes féminins. Durant des siècles, les femmes ont en effet souvent été privées de la gloire dont jouissaient leurs collègues mâles. Une vérité d'autant plus injuste chez les beatniks, où les noms de grands auteurs comme Ginsberg et Burroughs éclipsent tout à fait le reste de la production de l'époque.

beatWomen

Nous aborderont donc la question en discutant d'une dame. Après quelques hésitations je jette mon dévolu sur Diane di Prima, sans doute la poétesse la plus célèbre de sa génération.

Ni une ni deux, je sors mes livres de référence, en obtient d'autres en supplément, et me met à prendre des notes. Il y a matière à travailler...

Avec le recul, je pense avoir passé un peu trop de temps à chercher du contenu. J'ai certe des informations de qualité, mais je ne suis pas non plus en train d'effectuer une thèse. Le but c'est de produire un site WEB.

Le visuel

Je le reconnais, je ne suis pas fort doué en graphisme, mais j'ai tenté de mon mieux de donner un cachet à mon projet.

L'inspiration provient en partie des vieilles revues tirées à quelques dizaines d'exemplaires et expédiées par la poste qui fleurissaient à l'époque de Diane di Prima.

kidPainting

Le résultat est en demi-teinte. D'abord, j'ai tourné en rond durant des jours, à recommencer et recommence encore, toujours en quête d'une bonne idée. Puis il a fallu se lancer dans un visuel, pour réaliser quelques jours plus tard, lors de l'étape du code, que la mise en page ne fonctionne tout simplement pas. Les menus sont mal agencés, les boutons mal placés, bref rien ne va.

Note à moi-même, mieux vaut fournir une version basique à tester, plutôt qu'un design léché mais inutilisable. Un pas à la fois.

Débloquage

La situation a fini par s'arranger, lorsqu'au cours d'un essai j'ai fini par obtenir une base satisfaisante.

Les couleurs m'ont toujours posé problème, et ce travail ne fait pas exception à la règle. Il est difficile de s'en tenir à une palette précise.

Cela dit, jour après jour, le visuel s'améliore.

Le code

LA PANIQUE.

Appelons un chat un chat, j'ai un peu perdu les pédales au moment de me mettre à programmer. Foncer bille en tête, c'est bien, mais très vite je me suis retrouvé avec des erreurs en pagaille qui s'entremêlaient.

Il était plus simple, au final, de reprendre depuis une étape antérieure, et d'y aller avec davantage de calme et de maîtrise.

psycho

Faire un plan. Peut-être que ça ne tient qu'à ça. Un croquis, une ébauche de ma structure avant de démarrer. À tester à la prochaine occasion.

Néanmoins je reste capable de mettre les choses en ordre. Dès lors que la base fut arrangé, j'ai pu avancer bien plus vite et avec méthode.

(Aujourd'hui que le travail touche à sa fin, je me rend compte que mon code CSS aurait pu être plus soigné. Un autre argument en faveur d'un démarrage en douceur.)

Au final...

J'aurais été égal à moi-même sur ce travail. Trop lent au début, à vouloir trop bien faire, jamais satisfait de rien, pour devoir dans les deux dernières semaines me dépêcher sous peine de ne pas pouvoir clôturer à temps.

Pourtant je suis assez content de moi. Le site rend bien, il ne pique pas les yeux.

La fois prochaine, j'adopterai une meilleure structure.